LE DIABETE
D’un point de vue psychosomatique, le pancréas est étroitement lié au bonheur et à la joie. Il entre lui aussi en jeu dans le processus de la préoccupation.
Une préoccupation excessive peut créer des situations de grande souffrance psychique qui entraine le plus souvent une angoisse pathologique.
Ces pathologies et troubles psychiques peuvent dans le temps, endommager l’équilibre énergétique de cette glande au point d’annihiler sa production en insuline : le corps devient alors incapable de contrôler sa glycémie, on parle de diabète.
Les scientifiques distinguent 2 types de diabète :

Diabète de type 1 ou « maigre » :
L’organisme ne reconnaît plus ses cellules bêta (cellules pancréatiques qui produisent l’insuline) et les détruit (les cellules bêta sont détruites par des anticorps et des cellules de l’immunité, les lymphocytes, fabriquées par l’organisme) : on dit que le diabète de type 1 est une maladie auto-immune.
Sur le plan psychosomatique, elle affecte fréquemment les personnes qui ne mènent pas la vie qu’ils souhaiteraient, avec des regrets constants, une profonde insatisfaction et une vive inquiétude pour le futur.
Les symptômes du diabète de type 1 surviennent en général très brutalement. Apparaissent ainsi un besoin d’uriner fréquemment, une soif intense, une sensation de faim intense, une perte de poids, une fatigue intense ou des pertes de connaissance à répétition …
Diabète de type 2 ou « gras » :Deux anomalies sont responsables de l’hyperglycémie :
- soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas assez : c’est l’insulinopénie ;
- soit cette insuline agit mal, c’est l’insulinorésistance.
Le diabète de type 2 apparaît généralement chez les personnes âgées de plus de 40 ans.
Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont les causes révélatrices du diabète de type 2 chez des personnes génétiquement prédisposées.
Ces personnes sont souvent en détresse face à un manque d’affection, de douceur, de joie de vivre.
Le diabète de type 2 est une maladie qui reste très longtemps silencieuse pouvant évoluer pendant des années sans provoquer aucune manifestation.
La majorité des diabétiques de type II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années.
Le diabète de type 2 ne se voit pas : aucun symptôme ne permet de repérer le diabète avant l’apparition des complications.
La maladie évolue sournoisement. 50% des diabétiques diagnostiqués sont déjà au stade des complications.
Les signes pouvant annoncer un diabète de type 2 sont les suivants : fatigue, troubles de la vision, sensation de bouche sèche, besoin d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, picotements dans les pieds, infections qui guérissent mal… Ils apparaissent plus lentement et plus sournoisement. Il est important de savoir repérer les signes discrets du diabète : tendance aux infections de la peau (abcès, furoncles), troubles de l’érection, fatigue, essoufflement, infections urinaires…